CARPE DIEM

L’enfant dans la foule se perdit

Il ne comprenait pas ce qu’il faisait là

Il attendait que quelqu’un lui sourit

Mais les gens autour de lui pressaient le pas

Comment retrouverait-t’il son chemin

Il était si petit ! Alors l’enfant

 Vit la fleur, elle était rouge carmin

Immobile, il la fixait étrangement

Elle lui rappelait quelque chose, mais

Il ne se souvenait plus. Il avança

Tendit la main, voulut la toucher

Mais en la prenant l’enfant se piqua

Il ne savait pas qu’elle avait des épines

Il était si petit et encore si confiant

Deux larmes coulèrent sur ses joues lentement.

Il lui tourna le dos, regarda autour de lui

Il vit un peu plus loin un banc ; il s’assit.

Alors quelqu’un s’approcha doucement

Le prit dans ses bras, le serra tendrement

Lui dit : mon petit. Il regarda

Cria : Maman ! Il n’était plus seul.

Contre elle, il se blottit et, soulagé, s’endormit.

( petit poème écrit il y a bien longtemps !)

Caillou, genou, chou, pou, joujou, bijou,

Répétait sans fin le petit hibou.

Joujou, bijou, pou, chou, caillou, genou,

Non, se disait-il, non, ce n'est pas tout.

Il y en a sept pourtant, sept en tout :

Bijou, caillou, pou, genou, chou, joujou.

Ce n'est ni bambou, ni clou, ni filou...

Quel est donc le septième ? Et le hibou,

La patte appuyée au creux de sa joue,

Se cachait de honte à l'ombre du houx.

Et il se désolait, si fatigué

Par tous ses devoirs de jeune écolier

Qu'il oubliait, en regardant le ciel

Entre les branches épaisses du houx,

Que son nom, oui, son propre nom, hibou,

Prenait, lui aussi, un X au pluriel.

Maurice Carème

Le Plateau du Bénou, en Vallée d'Ossau, sur la route du Col de Marie-Blanque est un haut-lieu du pastoralisme ossalois avec de nombreux troupeaux et cabanes de bergers.

Il offre un superbe panorama sur le fond de la vallée, très joli panorama sur les massifs alentours. C'est un lieu pastoral avec de nombreuses granges et troupeaux en été.

 Départ de nombreuses randonnées sur les différents plateaux : Houndas, Roland et Técouère et cercles de pierre (chromlechs). Possibilité de balade équestre en été. En hiver, c’est un grand terrain de jeu pour les activités de neige en famille.

            En allant vers le collège --   avec nos sabots --  (bis )

                          Nous révisions le solfège

                 Avec nos sabots  tontaine oh! oh! oh!

                                  Avec nos sabots

           Mais en arrivant en classe --  avec nos sabots--   (bis )

                       Pas question de mot de passe

                  Avec nos sabots tontaine oh! oh! oh!

                                  Avec nos sabots

          A la porte le capitaine voyant nos sabots (bis )

                      Nous disait - quelle déveine- !                           

                    Voyant nos sabots tontaine oh! oh! oh!          

                                  Quittez vos sabots ! 

           Alors nous entrions en classe laissant nos sabots (bis)

                          Nous avions perdu la face

                    Sans nos beaux sabots tontaine oh! oh! oh!

                              Sans nos beaux sabots .

             Il y a belle lurette que nos beaux sabots (bis)

                        Ont fini dans une mallette

                      Au grenier des oubliettes oh! oh! oh!

                               Pauvres vieux sabots  !!

A cette époque-là les sabots étaient à la mode ... Mais les élèves devaient se déchausser pour entrer dans la classe !

Alors que le soir tombe au-dessus du village

Je songe à nos efforts couronnés de succès

Au repos mérité sous d’amènes ombrages

Où nous pouvons enfin, notre soif apaiser.

Je revois les flancs verts du massif d’Iparla,

Les grottes, les rochers, les crêtes escarpées,

Les troupeaux pâturant, les vautours volant bas,

J’entends le bêlement des brebis apeurées.

Si le temps est maussade, instable, déroutant,

Nous irons malgré tout, à l’assaut des montagnes,

Ou bien nous marcherons devisant et chantant,

Sur une route étroite au cœur de la campagne.

Voilà ce que je veux, voilà tout ce que j’aime:

Les oiseaux, la musique et le parfum des fleurs,

Les rencontres d’un jour et le grain que l’on sème,

Une douce amitié qui réchauffe le cœur.

                        Monika

                                         le 12 / 07 / 1997

Quelques jours de silence , aucune excuse mais chaleur...chaleur...chaleur !

Et ce n'est pas fini , des jours et des jours sans pluie .

Rafales de vent venu du Sahara ou de quelque part en Afrique .

Au pays basque nous sommes épargnés des incendies .

Quand nous respirerons mieux , je vous enverrai un petit texte aéré, qui vous conduira au pays de rêves !

Bonne soirée , à bientôt.

Monika

Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent,
La rumeur du jour vif se disperse et s'enfuit,
Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit,
Demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent...

Les marronniers, dans l'air plein d'or et de splendeur,
Répandent leurs parfums et semblent les étendre;
On n'ose pas marcher ni remuer l'air tendre
De peur de déranger le sommeil des odeurs.

De lointains roulements arrivent de la ville...
La poussière, qu'un peu de brise soulevait,
Quittant l'arbre mouvant et las qu'elle revêt,
Redescend doucement sur les chemins tranquilles.

Nous avons tous les jours l'habitude de voir
Cette route si simple et si souvent suivie,
Et pourtant quelque chose est changé dans la vie,
Nous n'aurons plus jamais notre âme de ce soir.

Anna de Noailles

Pas grand chose à dire en ce moment .

Le temps est plus clément ..

.On respire après ces   journées étouffantes !

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureuxau travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!

La vaste propriété nichée dans une anse de la Corniche basque fait le bonheur des familles affiliées au Comité d’entreprise de la SNCF. Connue d’une majorité d’Hendayais, peu sont finalement ceux qui ont pu y pénétrer

Son imposante silhouette est imprimée dans l’inconscient collectif hendayais et d'une grande majorité des habitants de la Côte basque d’ailleurs.

Depuis la route de la Corniche, la villa Haizabia est immanquable. Elle se détache en contrebas, dans l’un des derniers virages, l’une des ultimes descentes au niveau de l’océan avant la remontée vers le château d’Abbadia.

Cette bâtisse est connue de tous, mais peu nombreux sont ceux qui ont pu y pénétrer.

Peu également sont ceux qui connaissent son histoire, moderne et contemporaine.